[Gogo][Angewarra]Guerrilla urbaine

[Dhark]

Vous êtes donc tous deux devant la demeure. Le pontifex, impressionant dans son armure de métal, vient de passer la porte comme une tornade, et guette les violents bruits d'armes qui animent l'air de la nuit. Son subordoné s'est placé devant lui, glaive à la main, surveillant les rues latérales.

[gogo]

Quelle quantité d'orichalque y a-t-il autour de moi, c'est-à-dire sur le Pontifex et son subordonné ? La situation actuelle étant à mon désavantage, j'aimerai faire en sorte qu'il me donne une arme, néanmoins si la seule arme qu'i possède est une dague en orichalque, je préfère éviter d'y toucher.

Le vieil homme fait le tour de l'endroit du regard, recherchant l'origine des bruits.
"Il semblerait que nous soyons en danger, Pontifex."
Puis, se tournant vers le scribe : "Reste-moi fidèle, et je te garantis que je te protégerai. Trompe-moi et ma vengeance sera terrible. Aide-moi, et je te récompenserai."

[Dhark]

Les deux hommes,en particulier le chef, semblent porteurs de quantités importantes d'orichalques : probablement un médaillon et une arme chacun. Chacun des deux portant sur lui un petit arsenel ( dague, glaive, arc ), il est peu probable que tout soit constitué d'orichalque.

[Angewarra]

Le scribe jeta un regard un peu sybillin à son maitre, il avait finalement trouvé un baton pour se défendre mais ne paraissait pas pour autant un farouche guerrier.

- " Je ferais ce qui est mon devoir ni plus ni moins..."

[Dhark]

Le silence vient tout à coup. Quelques secondes s'écoulent.

Un homme sort en titubant d'une des ruelles. Son habit est maculé de sang, il tient son bras d'arme qui porte la trace de nombreux coups. Il a encore sur lui son glaive, maculé de sang, mais le laisse choir au bout de quelques pas.

Il trébuche et s'affale au milieu de la rue. Le pontifex s'approche de lui, se penche et lui soulève le visage :

- Que se passe t il ? Parle !

L'homme répond d'une voix hachée :

-Le palais ... une attaque ... des hommes surgis de nulle part .... il cherchent à voirPharaon...

Il rend l'âme l'instant d'après. Le pontifex se relève, le visage animé par la fureur.

[Angewarra]

Je me tourne vers Naïa le visage pas serein du tout, une folle envie de partir en courant traverse mes yeux...

-"Maitre, ne penseriez-vous pas plus sage d'aller à la maison des embaumements, il ne serait guère avisé de vous retrouvé au milieu d'un conflit. Nous y serions à l'abri, elle est loin du palais!"

[gogo]

Le vieil homme semble réfléchir.

"Il me semble que la situation est devenue bien dangereuse, Pontifex. Désirez-vous toujours mettre à exécution vos projets ? Il me semble que vos hommes auprès de Pharaon ne soient plus d'aucune utilité. Dans une situation aussi peu stable, il vaudrait mieux remettre nos plans à plus tard. à moins que..."

[Dhark]

- Vous savez bien que nous ne pouvons plus reculer. Tant que nous tiendrons le palais, Pharaon ne saura rien de tout celà, et nous pourrons éliminer ses alliés un à un sans qu'il intervienne. Une fois seul, il sera à notre mercie.

Son regard s'anime d'une lueur belliqueuse.

- Je dois aller voir ce qu'il en est ... ces événements n'étaient pas prévus, nous ne pouvons perdre le palais. Vous, remplissez votre part de notre accord...

Il fait signe à son lieutenant de vous escorter, et se dirige d'un bon pas vers le palais, arme au poing.

[gogo]

Je reprends d'un ton plus jovial.

"Bien, dirigeons nous de ce pas chercher tous ces artefacts. Il me tarde de mettre fin à cette situation ridicule."

Puis, regardant lelieutenant du Pontifex.

"Ma vie repose en vos mains, ainsi que le sort de cette offensive. J'espère que vous êtes conscients du poids que cela représente ?"

[Angewarra]

Je suis le lieutenant un peu en marmonant, je ne comprends pas tout à la situation, mais elle ne me plait pas du tout.

-"Maitre, est-ce que nous rentrons maintenant à la maison?"

[gogo]

"Pas vraiment, nous allons à présent récupérer artefacts et autres choses pour participer activement au plan du Pontifex, à savoir capturer Pharaon, afin de forcer les autres groupes à coopérer avec nous, rien de plus. Vous savez comme moi que la situation ne peut plus durer, et il semble qu'avec ou sans moi, le Pontifex aurait tout de même agi. De votre réaction dépend votre survie, j'espère que vous n'agirez pas inconsidérément."

[Dhark]

Entendant ces mots le lieutenant s'est figé, la main crispée sur son arme, guettant avec la plus extrème attention la réaction d'Angewarra.

[Angewarra]

A l'attitude du garde, je comprends et je me résigne que de continuer à passer pour le scribe nigaud ne sert plus à rien. Je perds donc mes manière balourdes pour me tenir plus droit. Je regarde alors Naia dans un regard noir.

-"Je pense que je n'ai plus vraiment d'autre choix que de vous obéir et où allons nous pour participer activement au plan du pontifex."

je me tourne alors vers le lieutenant.

-"Ne vous inquiétez donc pas ainsi, je ne vous ferais pas de coup en douce, je ne suis pas comme certain!"

Mon regard se posant lourdement sur le maitre embaumeur.

[gogo]

Je ris alors, histoire de détourner l'attention du garde sur ce rire plutôt que sur le regard (trop ?) lourd de sens d'Angewarra.
"haha, clairement, les votres ne sont pas connus pour leur duplicité ! Un de vos seuls avantages, s'il en est, il vous rend par trop prévisible... Même si je dois admettre que je ne m'attendais pas forcément à l'attaque du palais de Pharaon. Autant de raison de nous hater !"
Puis, à l'homme du Pontifex :
"Vous êtes ma seule et dernière protection, allons de ce pas chercher ces artefacts qui nous seront utiles pour nous emparer de Pharaon."

[Dhark]

Le garde semble s'être détendu.

- Très bien, je vous suis, où nous faut il aller ?