La fraicheur de la nuit cède progressivement la place à la chaleur écrasante d'un soleil de plomb. L'air s'emplit peu à peu d'une multitude de sons, autant de signes d'activités humaines interrompues par la nuit. La lumière diffuse du petit matin envahit lentement la petite habitation qui te sert de refuge, tandis que des fragrances lourdes en provenance du port tout proche et portées par la brise matinale agressent les narines de ton simulacre, te poussant à fuire cet espace confiné.
Le soleil se lève à peine et la rue est déjà animée par une populace nombreuse et déterminée. Potiers, porteurs d'eau, sculpteurs, c'est toute une foule d'artisans qui se pressent d'ouvrir leurs échoppes pour travailler, dès le soleil levant, à la plus grande gloire du pharaon.
En ce 6e jour du mois de Thot, le premier de la saison des crues , dans la 15e année du règne du pharaon Amenophis IV, tes pas te portent par les rues de la nouvelle capitale des deux Egyptes, Akhetaton.
Je te laisse un peu la main si tu veux détailler différents points sur ton perso, son etat d esprit, ses activites quotidiennes, etc...
[Giggle]Lever de soleil
Modérateurs : Ethaniael, Dhark
[Giggle]Lever de soleil
par Dhark » 13 Avr 2005 01:10
Dernière édition par Dhark le 03 Jan 2006 13:59, édité 1 fois.
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Dhark - G.A.D.L.U.
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par Giggle » 13 Avr 2005 09:44
Stupéfiante humanité, toujours à dompter l'indomptable, à faire surgir une ville de nulle part.
Intrigante humanité qui suit son maître jusqu'aux tréfonds du désert pour y bâtir une cité utopique.
Je n'arrive pas à les comprendre, mais plus je vois de cités se dresser, plus je sens que ce monde est le leur. L'étrangère, ici, c'est moi.
La proximité du désert est comme une présence bienfaisante, le poid de son immensité restant perceptible depuis la ville tel un phare irradiant de Ka-terre.
Je revet une simple tunique de lin, pratique et discrète et qui me permettra de me fondre dans la foule. J'aurai tout le temps de me maquiller et de me vétir plus convenablement une fois à la maison des artistes.
Artiste, encore une chose qui a changé.
Après tant d'incarnations passées en tant que membre du clergé ou de l'aristocratie, cette époque et son vent d'égalitarisme sont une bouffée d'air frais. Les frontières qui me séparaient de l'humanité se sont abaissées, je les cotoie plus facilement.
Le prix du compromis d'Egypte est moins lourd sous ce reigne que sous les autres et sur ce point au moins, je suis en accord avec Pharaon.
Alors que je me promène en me baignant des sons de cette ville, je me plais à croire que cette symbiose avec l'humanité est faite pour durer et que j'ai enfin trouvé un havre de concorde véritable entre mortels et immortels.
Bon, je me dis artiste pour cette période parce que je savais pas trop quoi dire d'autre : comme je m'éveille dans une "petite habitation qui sert de refuge", j'ai essayé de trouver un activité qui saurait rester modeste.
Comme d'hab, je connais les bases de l'histoire d'Amenophis IV mais je ne sais pas trop quelle est la version Néphilim de l'histoire donc j'évite de m'étendre sur la politique, la société ou la religion du moment.
Intrigante humanité qui suit son maître jusqu'aux tréfonds du désert pour y bâtir une cité utopique.
Je n'arrive pas à les comprendre, mais plus je vois de cités se dresser, plus je sens que ce monde est le leur. L'étrangère, ici, c'est moi.
La proximité du désert est comme une présence bienfaisante, le poid de son immensité restant perceptible depuis la ville tel un phare irradiant de Ka-terre.
Je revet une simple tunique de lin, pratique et discrète et qui me permettra de me fondre dans la foule. J'aurai tout le temps de me maquiller et de me vétir plus convenablement une fois à la maison des artistes.
Artiste, encore une chose qui a changé.
Après tant d'incarnations passées en tant que membre du clergé ou de l'aristocratie, cette époque et son vent d'égalitarisme sont une bouffée d'air frais. Les frontières qui me séparaient de l'humanité se sont abaissées, je les cotoie plus facilement.
Le prix du compromis d'Egypte est moins lourd sous ce reigne que sous les autres et sur ce point au moins, je suis en accord avec Pharaon.
Alors que je me promène en me baignant des sons de cette ville, je me plais à croire que cette symbiose avec l'humanité est faite pour durer et que j'ai enfin trouvé un havre de concorde véritable entre mortels et immortels.
Bon, je me dis artiste pour cette période parce que je savais pas trop quoi dire d'autre : comme je m'éveille dans une "petite habitation qui sert de refuge", j'ai essayé de trouver un activité qui saurait rester modeste.
Comme d'hab, je connais les bases de l'histoire d'Amenophis IV mais je ne sais pas trop quelle est la version Néphilim de l'histoire donc j'évite de m'étendre sur la politique, la société ou la religion du moment.
Je vais mourir, je vais mourir.
Je vais vivre, je vais vivre.
Voici l'Homme Chevelu qui a fait briller le soleil à nouveau pour moi.
Là haut, encore plus haut,
En haut de l'échelle,
Le Soleil brille.
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Giggle - Premier Croisé
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par Dhark » 13 Avr 2005 14:07
En arpentant les rues, tu constates avec émerveillement la profonde révolution culturelle qui a marqué le règne du pharaon. Nulle trace ici des vieux temples qui servaient bien souvent de prisons à tes frères déchus, les lieux de culte que tu croises sont pour la plupart à ciel ouvert et dédiés à Aton, la divinité solaire devenu dieu unique depuis l'abandon de l'ancienne religion basée sur l'adoration des figures divines de la liturgie myste.
Tu parviens bientot à la maison des artistes. Le portier, un vieux scribe à la vue devenue défaillante, te regarde entrer sans mot dire. L'art aussi a été profondemment bouleversé par le règne d'Akhenaton, comme tu le constates maintenant à chacun de tes pas. Dans tous les domaines des arts, l'ancien style qui semblait immuable a été remplacé par une approche nouvelle, plus naturaliste mais également plus riche en symboles.
Je t ai mis dans une tite habitation parce que je me suis dit que tu etais pas trop "palais" tout ca ...
Tu parviens bientot à la maison des artistes. Le portier, un vieux scribe à la vue devenue défaillante, te regarde entrer sans mot dire. L'art aussi a été profondemment bouleversé par le règne d'Akhenaton, comme tu le constates maintenant à chacun de tes pas. Dans tous les domaines des arts, l'ancien style qui semblait immuable a été remplacé par une approche nouvelle, plus naturaliste mais également plus riche en symboles.
Je t ai mis dans une tite habitation parce que je me suis dit que tu etais pas trop "palais" tout ca ...
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Dhark - G.A.D.L.U.
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par Giggle » 13 Avr 2005 15:16
Contrairement à nombres de mes frères déchus, je n'ai pas passé des siècles en recherches ésothériques pour me bercer du souvenir lointain et brumeux de l'époque où nous ne faisions qu'un avec les champs magiques.
N'ayant jamais particulièrement gouté de faire des recherches dans le domaine de la magie et des sciences occultes, ce n'est que dans l'espoir d'une cohabitation pacifique avec les hommes que j'ai accepté le marché des Mystes.
La nature et l'humanité sont depuis des millénaires mon sujet d'étude favoris et c'est avec plaisir que je renoue un véritable contact avec eux.
Que j'aimerais oublier les temples poussiéreux et les ors illusoires du pouvoir et les troquer contre un pas de danse. Mon simulacre en savait long sur le sujet et je culpabilise vaguement d'avoir enfouit sa conscience dans les brûmes lointaines de ma mémoire. La contemplation de ce visage alors que je me maquille est un rappel permanent de ma nature si inadéquate à ce monde.
A défaut d'être en paix, je suis libre, alors aujourd'hui encore, je vais danser pour figurer la beauté de la création et de ce monde, je vais danser et oublier, danser jusqu'à ce que mes jambes ne me portent plus.
Bien vu l'aveugle pour le palais. Mais c'est le terme refuge qui m'a fait peur, je me voyais déjà en train de courir poursuivi par des hordes de malfaisants.
EDIT: ortographe.
N'ayant jamais particulièrement gouté de faire des recherches dans le domaine de la magie et des sciences occultes, ce n'est que dans l'espoir d'une cohabitation pacifique avec les hommes que j'ai accepté le marché des Mystes.
La nature et l'humanité sont depuis des millénaires mon sujet d'étude favoris et c'est avec plaisir que je renoue un véritable contact avec eux.
Que j'aimerais oublier les temples poussiéreux et les ors illusoires du pouvoir et les troquer contre un pas de danse. Mon simulacre en savait long sur le sujet et je culpabilise vaguement d'avoir enfouit sa conscience dans les brûmes lointaines de ma mémoire. La contemplation de ce visage alors que je me maquille est un rappel permanent de ma nature si inadéquate à ce monde.
A défaut d'être en paix, je suis libre, alors aujourd'hui encore, je vais danser pour figurer la beauté de la création et de ce monde, je vais danser et oublier, danser jusqu'à ce que mes jambes ne me portent plus.
Bien vu l'aveugle pour le palais. Mais c'est le terme refuge qui m'a fait peur, je me voyais déjà en train de courir poursuivi par des hordes de malfaisants.
EDIT: ortographe.
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Giggle - Premier Croisé
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par Dhark » 13 Avr 2005 17:25
Après quelques minutes, tu constates d'autres danseuses arrivées plus tardivement te rejoignent dans tes évolutions gracieuses. Intuitivement, vous mêlez vos mouvements et parvenez rapidement à une harmonie fluctuante et élaborée. Votre choregraphie se poursuite ainsi durant près d'une heure, jusqu'à l'arrivée dans la pièce de Mytronos, le maitre de danse, porteur de lourds papyrus.
- Gloire a Aton, Awalim terme désignant les danseuses professionnelles. Pharaon a émis le désir de vous voir produire une nouvelle danse à sa cour dès la prochaine lune. Vous aurez à apprendre la danse du disque solaire pour satisfaire sa grandeur.
Il pose un de ses papyrus sur une tablette en argile adossée à un mur de la pièce. Celui-ci décrit dans le détail les différents pas de la danse en question.
- Gloire a Aton, Awalim terme désignant les danseuses professionnelles. Pharaon a émis le désir de vous voir produire une nouvelle danse à sa cour dès la prochaine lune. Vous aurez à apprendre la danse du disque solaire pour satisfaire sa grandeur.
Il pose un de ses papyrus sur une tablette en argile adossée à un mur de la pièce. Celui-ci décrit dans le détail les différents pas de la danse en question.
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Dhark - G.A.D.L.U.
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par Giggle » 13 Avr 2005 18:38
La curiosité combat la frustration, je me demande quelles peuvent bien être les exigences de Pharaon tout en déplorant le fait d'avoir à suivre une chorégraphie imposée.
- Cela sera un honneur pour notre compagnie, noble maître de danse.
Pharaon ou pas, on ne peut remettre en cage l'oiseau qui s'est envolé.
Il va de soit que je marque tous les signes de déférences envers le maître de danse. Je me promets cependant déjà intérieurement de remanier cette chorégraphie si elle me déplait et tant pis pour "sa grandeur", ne sommes nous pas tous des déchus ?
J'ai dit que j'étais en accord avec Pharaon sur certains points, sur d'autre, je reste sceptique. Le symbolisme omniprésent de son nouveau culte, par exemple, a des implications qui m'échappent et dont je me méfie, sans doute parce que les messages religieux ont souvent eu peu de sens pour moi.
Néanmoins, je suis ouverte à toute suggestion et puis Mytronos doit faire autorité en matière de danse, toute corégraphie élaborée par ses soins mérite attention.
Juste au passage, je sais quoi de ce Mytronos, j'ai basé ma réponse sur le fait que je le connaissais de nom et de réputation et pour ses passages éventuels à la maison de danse.
Avant qu'il ne s'en aille, j'ai quand même une question
- Noble maître de danse, cette danse doit-elle être produite en une occasion spéciale ou ne vise-t-elle qu'à célébrer celui qui illumine toute chose ?
Après, tout va dépendre de la danse en question. Si le message qu'elle véhicule me convient, pourquoi pas. Mais le fait d'être une danseuse ne signifie pas que je suis idiote et il ne me sied guère d'associer mon art avec un éventuel message de propagande, d'où ma frustration.
- Cela sera un honneur pour notre compagnie, noble maître de danse.
Pharaon ou pas, on ne peut remettre en cage l'oiseau qui s'est envolé.
Il va de soit que je marque tous les signes de déférences envers le maître de danse. Je me promets cependant déjà intérieurement de remanier cette chorégraphie si elle me déplait et tant pis pour "sa grandeur", ne sommes nous pas tous des déchus ?
J'ai dit que j'étais en accord avec Pharaon sur certains points, sur d'autre, je reste sceptique. Le symbolisme omniprésent de son nouveau culte, par exemple, a des implications qui m'échappent et dont je me méfie, sans doute parce que les messages religieux ont souvent eu peu de sens pour moi.
Néanmoins, je suis ouverte à toute suggestion et puis Mytronos doit faire autorité en matière de danse, toute corégraphie élaborée par ses soins mérite attention.
Juste au passage, je sais quoi de ce Mytronos, j'ai basé ma réponse sur le fait que je le connaissais de nom et de réputation et pour ses passages éventuels à la maison de danse.
Avant qu'il ne s'en aille, j'ai quand même une question
- Noble maître de danse, cette danse doit-elle être produite en une occasion spéciale ou ne vise-t-elle qu'à célébrer celui qui illumine toute chose ?
Après, tout va dépendre de la danse en question. Si le message qu'elle véhicule me convient, pourquoi pas. Mais le fait d'être une danseuse ne signifie pas que je suis idiote et il ne me sied guère d'associer mon art avec un éventuel message de propagande, d'où ma frustration.
Je vais mourir, je vais mourir.
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Giggle - Premier Croisé
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par Dhark » 14 Avr 2005 01:15
Posts via MSN
Mytronos est un petit homme gras et ventripotent au crane rasé. Bien qu'asez maladroit, il a une intuition extradordinaire pour tout ce qui concerne l'art de la danse et l'harmonie du mouvement. Astrologue averti, il a créé nombre de chorégraphies reproduisant les mouvements des planètes. C'est un visiteur occasionnel de l'endroit, il vient généralement chercher des artistes prometteurs afin de présenter leurs oeuvres à la cour. Le fait de commander une chorégraphie destinée à lensemble des danseuses de la maison des artistes est un événement en soi.
Quant à l'aspect propagandaire de la chose, il est évidemment omniprésent : une bonne partie du nouveau culte solaire est basé sur l'idée selon laquelle le pharaon est le seul lien entre Aton et les hommes. D'un point de vue Nephilim, l'objectif de cette religion est avant tout politique : elle vise en premier lieu à couper les prètres mystes infiltrés à tous les niveaux du clergé de leur autorité sur le peuple.
La réponse de Mytronos :
- Nulle occasion n'est nécessaire pour célébrer la grandeur de l'astre solaire.
La plupart de tes compagnes ont commencé à discuter avec animation quant à la toilette à porter, aux moyens d'atirer le regard de quelque noble de la cour. Ces conversations n'eveillant pas particulierement ton interet, tu laisses s'attarder son regard sur la périphérie de la pièce et tu remarques du coin de l'oeil un individu de petite taile, aux vêtements chamarrés, et à la teinte de peau dénotant clairement un étranger.
#
Je n’ai rien contre la contestation de l’autorité poussiéreuse et injuste des Mystes. Mais je n’en suis pas à ma première utopie et je me méfie des leaders charismatiques qui reprennent parfois des mouvements d’espoirs à leur compte personnel.
En l’occurrence, l’idée d’un pharaon comme lien unique entre humanité et divinité me dérange un peu. Mais je vois peut être le mal partout.
Si la chorégraphie est brillante, je ne vais pas y retoucher, mais je ne m’interdirai pas quelques libertés dans mon interprétation.
Sans éveiller particulièrement mon intérêt, les discussions de mes compagnes restent pour moi une marque de la frivolité humaine qui même après des millénaires, continue à m’intriguer, moi qui ai tendance à avoir le calme des montagnes.
Mon simulacre se serait sûrement jeté dans la conversation, fascinée par la perspective de paraître à la cour. Peut-être arriverai-je un jour, commes elles, à gommer mes soucis et peut-être vivrai-je comme elles au jour le jour. Je sens qu’il me faudra quelques siècles de travail sur moi-même.
Mais en attendant, là, ce qui m’intrigue, c’est la présence d’un étranger en ces lieux. Je vais lui adresser la parole dès que Mytronos s’en va.
-salut à toi étranger, quelle raison a guidé tes pas vers la maison des artistes ?
#
L'étranger te scrute longuement, avec une attention qui te met mal à l'aise. Tu sens son regard s'attarder longuement sur ton visage. Après quelques secondes, il te sourit et s'adresse à toi d'une voix qui laisse transparaitre des sonorités étranges.
-Salut à toi dont les mouvements enchantent l'air d'une magie sans égale. Je suis venu ici admirer les danses de celle qui choisit de vivre parmi les plus humbles et non parmi les puissants. Toi qui partage le gout de mon peuple pour la danse, certaiement appécieras tu de venir visiter notre camp.
L'invitation est formulée sur un ton presque arrogant, tu sens vaguement que l'homme utilise la une formulation qu'il ne maitrise qu'imparfaitement.
#
-merci de ton invitation, homme venu de loin. Il serait mal poli de refuser quelque chose à qulqu'un qui fait d'aussi charmant compliments. Me feras-tu la joie de me dire d'où tu viens ?
#
- Je viens de partout et nulle part, mon peuple a erré de par le monde bien avant que la première maison ne s'élève au bord du Nil.
#
Le mystère t'accompagne, homme venu de loin. Toi qui semble me connaître, me feras-tu la joie de me donner ton nom ?
#
Tu remarques du coin de l 'oeil que le maitre de danse a remarqué la présence de l'étranger, mais étrangement il ne semble pas s'en offusquer. Curieux pour un individu réputé pour etre assezz à cheval sur ce genre de choses....
- Raklo est le nom que le peuple du désert me donne.
#
Je sais donc à quoi m'en tenir pour l'étranger vu le regard du maître de musique. Je n'ai pas grand chose à perdre et j'aurai surement une occasion en chemin de vérifier en vison ka que j'ai bien affaire à un humain
#
et bien je te suis raklo
#
Vous sortez ensemble de la maison des artistes, tes compagnes de danse te suivent du regard avec des regars interrogateurs. Le maitre de danse semble sur le point d'émettre un commentaire mais se ravise aussitot. Vous vous retrouvez à l'extérieur et gagnez la voie royale, bordée de sphynxs, que vous empruntez jusqu'aux portes de la ville.
#
une fois dehors, je lui demande tu connais le maître de danse ?
#
Raklo répond sur un ton légèrement méprisant :
-Tu parles du gros home avec des papyrus ? J'ignorais même qui il était, et j'avoue que je vois mal ce qu'un balourd tel que lui peut prétendre enseigner à des danseuses
#
-pour être franche, je débute en danse. Mais c'est un bon chorégraphe, même si je l'imagine pas remuant sa carcasse pour danser. A son regard, on aurait pu penser qu'il te connaissait
#
Il semble légèrement offensé par ta dernière phrase, et sa seule réponse consiste en un silence pesant. Sa fierté presque aristocratique offre en tous cas un contraste marquant avec son statut apparent.
#
il m'intrigue ce prince des pauvres, je réfléchis à ce qui a pu l'offenser
#
Vous vous eloignez des murs de la ville, à quelque distance tu vois apparaitre comme surgi du désert un campement fait de tentes disposées en cercle. A l'extérieur, dans des enclos, sont enfermés des animaux de bat de tous types (anes, chameaux ...). De jeunes enfants vous font des grands signes de la main alors que vous approchez.
#
Avant d'arriver, je place quand même : -j'ai du me tromper dis-je en haussant les épaules -excuse moi, j'ai juste un peu de mal à te cerner
#
Il balaie tes excuses d'un geste ample de la main
-Nul besoin de t'excuser, bien peu nombreux sont les tiens qui connaissent mon peuple.
#
je fais des petits signes aux gamins en souriant, au moins un truc normal dans ce camp
#
La population du camp forme une ethnie homogène, que ce soit au niveau des vêtements que de la carnation de la peau. Rien a voir avec les caravanes marchandes venues de terres lointaines qui sont venus occasionellement commercer avec l'Egypte au cours des siècles de son histoire. Des familles entières semblent rassemblés là, il s'agit d'un véritable peuple nomade, mais au niveau de civilisation
bien plus élevé que ce à quoi tu aurait pu t'attendre.
#
Vu les réponses que j'ai reçues jusqu'à présent, je vais pas essayer de savoir d'où viens tout ce monde. Par contre, ça m'étonnerait qu'ils voyagent tous ensemble. -Et qui est ton peuple précisément ? Et dis moi Raklo, pourquoi vous-êtes vous rassemblés ici ? Vous être trop nombreux pour tous voyager de concert. Je laisse trainer une oraille pour repérer un dialecte, sait-on jamais.
#
-Nous sommes de la race de Cham, le peuple élu de Dev, les enfants de Phu Amari Dé. Nous nous sommes rassemblés ici à l'appel du pharaon.
Les quelques bribes de paroles que tu percois portent une sonorité étrange, assez différente de l'egyptien , mais néanmoins etonamment familière.
#
Je garde ma surprise pour moi concernant pharaon. -Pharaon ? Tu connais donc du monde en ville finalement. Et pourquoi Pharaon a-t-il appelé un peuple venu de si loin, et qu'est-ce que ce peuple venu de si loin peut vouloir à une modeste danseuse ?
#
Il plisse légèrement les yeux :
-La danse n'est pas une chose modeste pour mon peuple. Peut etre ceux du désert vous considèrent ils comme à peine plus que leurs artisans, mais chez nous les choses sont toutes autres. Etde plus tu es un Ainé.
#
Je note mentalement de ne plus prendre la danse à la légère en sa présence. Pour le reste : -un Ainé, ne sembles-tu pas plus agé que moi ?
#
Des myriades d'enfants de tous ages se sont rassemblés autour de vous. Un instant ta question le désarçonne, et son regard se fait pensif, tandis que sa main s'égare en direction de sa ceintre d'un geste qui semble instinctif. Puis une lueur rusée apparait dans ses yeux, et un sourire sur son visage.
-N'aie aucune crainte Ainé, car tu te trouves ici en un lieu ou tu n'as pas a dissimuler qui tu es. nous ne sommes pas de la race des gadje, nous n'avons pas suivi le kalo. Nous sommes de ceux que ton peuple a choisi comme ses elus avant la venue du mahrimé.
#
ha oui, pas super patient quand même, me dis-je de part devers moi
#
Sentant ta perplexe, il se penche vers toi et sur un ton plus bas, il poursuit :
-Nous étions à vos cotés avant meme que votre terre ne sombre dans les flots.
#
là, mes yeux s'équarquillent
j'ai pas de doute sur le fait que ce sont des humains, si ?
#
ka soleil, plutot gros en moyenne
#
-Comment est-ce possible, vous êtes mortels et cela remonte à si longtemps. plus personne ne s'en souvient
#
- Nous sommes le peuple mémoire , notre souvenir transcende les temps. Nous sommes le peuple du Boheim, et ce don que vous nous avez accordés sera notre dette à jamais.
#
D'habitude, en tant que Faerim, je suis inébranlable comme la montagne mais là, j'avoue être un prise de court
#
-Ma question reste en suspens Raklo. Même si je ne suis pas vraiement une modeste danseuse, je ne sais pas pourquoi tu m'as ammené ici pour me parler de ton peuple, même si je suis intriguée
#
-Nous admirons ceux qui partagent notre gout pour laes arts, et nous pensons que tu es digne de cotoyer notre peuple. Notre savoir et ton talent pourront se mélanger, et les arts egyptiens cotoyer ceux du peuple de Cham. Comme Del nous avait choisi pour partager le, Boheim, nous t'avons choisi pourpartager notre art.
#
Tant qu'il ne s'agit que d'échange d'art, je n'ai rien contre mais présenté comme il le fait "Notre savoir et ton talent pourront se mélanger", ça fait penser à un Myste te proposant des incarnations cycliques contre des bouts de sapience.
je réfléchis un peu avant de lui demander de me montrer comment il danse
#
Il frappe dans ses mains plusieurs fois, attirant un peu plus sur vous l'attention générale du campement., et interpelle les membres rassemblés d'une voix puissante, dans la même langue étrangement familière à tes oreilles. Aussitot, un cercle se forme dans la foule, et au milieu de celui-ci un groupe de danseurs des deux sexes entament une chorégraphie dans un style fort différent des danses egyptiennes dont tu as l'habitude .... plus souple, plus libre, plus complexe en même temps, plus sensuel également bien que cette notion t'échappe quelque peu.
#
Et bien, je regarde, j'apprend puis j'essaye de reproduire à ma façon ce que j'ai. J'ai au moins appris que la danse était un reflet d'une personnalité, rien que de les regarder m'aura sasn doute autant appris que les réponses alambiquées de Raclo
Si rien ne survient de spécial, je peux facilement passer toute la nuit à danser avec eux vu qu'ils ont l'air de bien vouloir de moi tout en sachant que je suis ce qui doit être une première pour des humains
Je crois que c'est une nuit que je ne suis pas prete d'oublier
#
Certains mouvements t'échappent encore un peu, tu sens qu'il te faudra de longues heures de pratique avant d'espérer les reproduire. En tous cas le spectacle qui s'offre à toi est véritablement fascinant, et les encouragements enthousiastes de la foule t'emplissent d'un sentiment de confiance en toi extraordinaire.
Mytronos est un petit homme gras et ventripotent au crane rasé. Bien qu'asez maladroit, il a une intuition extradordinaire pour tout ce qui concerne l'art de la danse et l'harmonie du mouvement. Astrologue averti, il a créé nombre de chorégraphies reproduisant les mouvements des planètes. C'est un visiteur occasionnel de l'endroit, il vient généralement chercher des artistes prometteurs afin de présenter leurs oeuvres à la cour. Le fait de commander une chorégraphie destinée à lensemble des danseuses de la maison des artistes est un événement en soi.
Quant à l'aspect propagandaire de la chose, il est évidemment omniprésent : une bonne partie du nouveau culte solaire est basé sur l'idée selon laquelle le pharaon est le seul lien entre Aton et les hommes. D'un point de vue Nephilim, l'objectif de cette religion est avant tout politique : elle vise en premier lieu à couper les prètres mystes infiltrés à tous les niveaux du clergé de leur autorité sur le peuple.
La réponse de Mytronos :
- Nulle occasion n'est nécessaire pour célébrer la grandeur de l'astre solaire.
La plupart de tes compagnes ont commencé à discuter avec animation quant à la toilette à porter, aux moyens d'atirer le regard de quelque noble de la cour. Ces conversations n'eveillant pas particulierement ton interet, tu laisses s'attarder son regard sur la périphérie de la pièce et tu remarques du coin de l'oeil un individu de petite taile, aux vêtements chamarrés, et à la teinte de peau dénotant clairement un étranger.
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Je n’ai rien contre la contestation de l’autorité poussiéreuse et injuste des Mystes. Mais je n’en suis pas à ma première utopie et je me méfie des leaders charismatiques qui reprennent parfois des mouvements d’espoirs à leur compte personnel.
En l’occurrence, l’idée d’un pharaon comme lien unique entre humanité et divinité me dérange un peu. Mais je vois peut être le mal partout.
Si la chorégraphie est brillante, je ne vais pas y retoucher, mais je ne m’interdirai pas quelques libertés dans mon interprétation.
Sans éveiller particulièrement mon intérêt, les discussions de mes compagnes restent pour moi une marque de la frivolité humaine qui même après des millénaires, continue à m’intriguer, moi qui ai tendance à avoir le calme des montagnes.
Mon simulacre se serait sûrement jeté dans la conversation, fascinée par la perspective de paraître à la cour. Peut-être arriverai-je un jour, commes elles, à gommer mes soucis et peut-être vivrai-je comme elles au jour le jour. Je sens qu’il me faudra quelques siècles de travail sur moi-même.
Mais en attendant, là, ce qui m’intrigue, c’est la présence d’un étranger en ces lieux. Je vais lui adresser la parole dès que Mytronos s’en va.
-salut à toi étranger, quelle raison a guidé tes pas vers la maison des artistes ?
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L'étranger te scrute longuement, avec une attention qui te met mal à l'aise. Tu sens son regard s'attarder longuement sur ton visage. Après quelques secondes, il te sourit et s'adresse à toi d'une voix qui laisse transparaitre des sonorités étranges.
-Salut à toi dont les mouvements enchantent l'air d'une magie sans égale. Je suis venu ici admirer les danses de celle qui choisit de vivre parmi les plus humbles et non parmi les puissants. Toi qui partage le gout de mon peuple pour la danse, certaiement appécieras tu de venir visiter notre camp.
L'invitation est formulée sur un ton presque arrogant, tu sens vaguement que l'homme utilise la une formulation qu'il ne maitrise qu'imparfaitement.
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-merci de ton invitation, homme venu de loin. Il serait mal poli de refuser quelque chose à qulqu'un qui fait d'aussi charmant compliments. Me feras-tu la joie de me dire d'où tu viens ?
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- Je viens de partout et nulle part, mon peuple a erré de par le monde bien avant que la première maison ne s'élève au bord du Nil.
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Le mystère t'accompagne, homme venu de loin. Toi qui semble me connaître, me feras-tu la joie de me donner ton nom ?
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Tu remarques du coin de l 'oeil que le maitre de danse a remarqué la présence de l'étranger, mais étrangement il ne semble pas s'en offusquer. Curieux pour un individu réputé pour etre assezz à cheval sur ce genre de choses....
- Raklo est le nom que le peuple du désert me donne.
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Je sais donc à quoi m'en tenir pour l'étranger vu le regard du maître de musique. Je n'ai pas grand chose à perdre et j'aurai surement une occasion en chemin de vérifier en vison ka que j'ai bien affaire à un humain
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et bien je te suis raklo
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Vous sortez ensemble de la maison des artistes, tes compagnes de danse te suivent du regard avec des regars interrogateurs. Le maitre de danse semble sur le point d'émettre un commentaire mais se ravise aussitot. Vous vous retrouvez à l'extérieur et gagnez la voie royale, bordée de sphynxs, que vous empruntez jusqu'aux portes de la ville.
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une fois dehors, je lui demande tu connais le maître de danse ?
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Raklo répond sur un ton légèrement méprisant :
-Tu parles du gros home avec des papyrus ? J'ignorais même qui il était, et j'avoue que je vois mal ce qu'un balourd tel que lui peut prétendre enseigner à des danseuses
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-pour être franche, je débute en danse. Mais c'est un bon chorégraphe, même si je l'imagine pas remuant sa carcasse pour danser. A son regard, on aurait pu penser qu'il te connaissait
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Il semble légèrement offensé par ta dernière phrase, et sa seule réponse consiste en un silence pesant. Sa fierté presque aristocratique offre en tous cas un contraste marquant avec son statut apparent.
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il m'intrigue ce prince des pauvres, je réfléchis à ce qui a pu l'offenser
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Vous vous eloignez des murs de la ville, à quelque distance tu vois apparaitre comme surgi du désert un campement fait de tentes disposées en cercle. A l'extérieur, dans des enclos, sont enfermés des animaux de bat de tous types (anes, chameaux ...). De jeunes enfants vous font des grands signes de la main alors que vous approchez.
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Avant d'arriver, je place quand même : -j'ai du me tromper dis-je en haussant les épaules -excuse moi, j'ai juste un peu de mal à te cerner
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Il balaie tes excuses d'un geste ample de la main
-Nul besoin de t'excuser, bien peu nombreux sont les tiens qui connaissent mon peuple.
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je fais des petits signes aux gamins en souriant, au moins un truc normal dans ce camp
#
La population du camp forme une ethnie homogène, que ce soit au niveau des vêtements que de la carnation de la peau. Rien a voir avec les caravanes marchandes venues de terres lointaines qui sont venus occasionellement commercer avec l'Egypte au cours des siècles de son histoire. Des familles entières semblent rassemblés là, il s'agit d'un véritable peuple nomade, mais au niveau de civilisation
bien plus élevé que ce à quoi tu aurait pu t'attendre.
#
Vu les réponses que j'ai reçues jusqu'à présent, je vais pas essayer de savoir d'où viens tout ce monde. Par contre, ça m'étonnerait qu'ils voyagent tous ensemble. -Et qui est ton peuple précisément ? Et dis moi Raklo, pourquoi vous-êtes vous rassemblés ici ? Vous être trop nombreux pour tous voyager de concert. Je laisse trainer une oraille pour repérer un dialecte, sait-on jamais.
#
-Nous sommes de la race de Cham, le peuple élu de Dev, les enfants de Phu Amari Dé. Nous nous sommes rassemblés ici à l'appel du pharaon.
Les quelques bribes de paroles que tu percois portent une sonorité étrange, assez différente de l'egyptien , mais néanmoins etonamment familière.
#
Je garde ma surprise pour moi concernant pharaon. -Pharaon ? Tu connais donc du monde en ville finalement. Et pourquoi Pharaon a-t-il appelé un peuple venu de si loin, et qu'est-ce que ce peuple venu de si loin peut vouloir à une modeste danseuse ?
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Il plisse légèrement les yeux :
-La danse n'est pas une chose modeste pour mon peuple. Peut etre ceux du désert vous considèrent ils comme à peine plus que leurs artisans, mais chez nous les choses sont toutes autres. Etde plus tu es un Ainé.
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Je note mentalement de ne plus prendre la danse à la légère en sa présence. Pour le reste : -un Ainé, ne sembles-tu pas plus agé que moi ?
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Des myriades d'enfants de tous ages se sont rassemblés autour de vous. Un instant ta question le désarçonne, et son regard se fait pensif, tandis que sa main s'égare en direction de sa ceintre d'un geste qui semble instinctif. Puis une lueur rusée apparait dans ses yeux, et un sourire sur son visage.
-N'aie aucune crainte Ainé, car tu te trouves ici en un lieu ou tu n'as pas a dissimuler qui tu es. nous ne sommes pas de la race des gadje, nous n'avons pas suivi le kalo. Nous sommes de ceux que ton peuple a choisi comme ses elus avant la venue du mahrimé.
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ha oui, pas super patient quand même, me dis-je de part devers moi
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Sentant ta perplexe, il se penche vers toi et sur un ton plus bas, il poursuit :
-Nous étions à vos cotés avant meme que votre terre ne sombre dans les flots.
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là, mes yeux s'équarquillent
j'ai pas de doute sur le fait que ce sont des humains, si ?
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ka soleil, plutot gros en moyenne
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-Comment est-ce possible, vous êtes mortels et cela remonte à si longtemps. plus personne ne s'en souvient
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- Nous sommes le peuple mémoire , notre souvenir transcende les temps. Nous sommes le peuple du Boheim, et ce don que vous nous avez accordés sera notre dette à jamais.
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D'habitude, en tant que Faerim, je suis inébranlable comme la montagne mais là, j'avoue être un prise de court
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-Ma question reste en suspens Raklo. Même si je ne suis pas vraiement une modeste danseuse, je ne sais pas pourquoi tu m'as ammené ici pour me parler de ton peuple, même si je suis intriguée
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-Nous admirons ceux qui partagent notre gout pour laes arts, et nous pensons que tu es digne de cotoyer notre peuple. Notre savoir et ton talent pourront se mélanger, et les arts egyptiens cotoyer ceux du peuple de Cham. Comme Del nous avait choisi pour partager le, Boheim, nous t'avons choisi pourpartager notre art.
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Tant qu'il ne s'agit que d'échange d'art, je n'ai rien contre mais présenté comme il le fait "Notre savoir et ton talent pourront se mélanger", ça fait penser à un Myste te proposant des incarnations cycliques contre des bouts de sapience.
je réfléchis un peu avant de lui demander de me montrer comment il danse
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Il frappe dans ses mains plusieurs fois, attirant un peu plus sur vous l'attention générale du campement., et interpelle les membres rassemblés d'une voix puissante, dans la même langue étrangement familière à tes oreilles. Aussitot, un cercle se forme dans la foule, et au milieu de celui-ci un groupe de danseurs des deux sexes entament une chorégraphie dans un style fort différent des danses egyptiennes dont tu as l'habitude .... plus souple, plus libre, plus complexe en même temps, plus sensuel également bien que cette notion t'échappe quelque peu.
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Et bien, je regarde, j'apprend puis j'essaye de reproduire à ma façon ce que j'ai. J'ai au moins appris que la danse était un reflet d'une personnalité, rien que de les regarder m'aura sasn doute autant appris que les réponses alambiquées de Raclo
Si rien ne survient de spécial, je peux facilement passer toute la nuit à danser avec eux vu qu'ils ont l'air de bien vouloir de moi tout en sachant que je suis ce qui doit être une première pour des humains
Je crois que c'est une nuit que je ne suis pas prete d'oublier
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Certains mouvements t'échappent encore un peu, tu sens qu'il te faudra de longues heures de pratique avant d'espérer les reproduire. En tous cas le spectacle qui s'offre à toi est véritablement fascinant, et les encouragements enthousiastes de la foule t'emplissent d'un sentiment de confiance en toi extraordinaire.
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Dhark - G.A.D.L.U.
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par Giggle » 14 Avr 2005 08:41
Toute à ma joie d'être reconnue et acceptée telle que je suis, je m'abandonne une fois de plus dans la danse.
Au pire, ça sera pas du temps de perdu et je si je dois danser devant pharaon, autant trouver l'inspiration au plus vite.
Et que m'importe de comprendre au plus vite qui ils sont et d'où ils viennent ? Je suis faite pour durer, tous ces mystères s'éclairciront d'eux même si je les cotoie.
On était partit se coucher là dessus. A partir de là, si rien de particulier se passe, je vais danser jusqu'à l'épuisement.
Au pire, ça sera pas du temps de perdu et je si je dois danser devant pharaon, autant trouver l'inspiration au plus vite.
Et que m'importe de comprendre au plus vite qui ils sont et d'où ils viennent ? Je suis faite pour durer, tous ces mystères s'éclairciront d'eux même si je les cotoie.
On était partit se coucher là dessus. A partir de là, si rien de particulier se passe, je vais danser jusqu'à l'épuisement.
Je vais mourir, je vais mourir.
Je vais vivre, je vais vivre.
Voici l'Homme Chevelu qui a fait briller le soleil à nouveau pour moi.
Là haut, encore plus haut,
En haut de l'échelle,
Le Soleil brille.
Je vais vivre, je vais vivre.
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Giggle - Premier Croisé
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par Dhark » 14 Avr 2005 09:53
Tu poursuis ta danse un long moment, le soleil matinal devient vraiment dur, et chaque mouvement que tu effectues finit par te provoquer des vertiges. Consciente du risque encourru par ton simulacre, tu décides d'arrçeter tes efforts pour l'instant (du moins je suppose ). Ta prestation semble avoir très favorablement impressionné la foule alentours, qui éclate dans des vivats bruyants lorsque tu cesses tes mouvements et reprends ton souffle. Raklo, un grand sourire aux lèvres, s'adresse à toi :
-Je savais que tu étais une grande danseuse. Nous donnerons une fête, ce soir, en ton honneur, et tu pourras là danser autant que tu le souhaites. Et tu pourras entendre nos frères te conter les histoires de notre peuple.
). Ta prestation semble avoir très favorablement impressionné la foule alentours, qui éclate dans des vivats bruyants lorsque tu cesses tes mouvements et reprends ton souffle. Raklo, un grand sourire aux lèvres, s'adresse à toi :
-Je savais que tu étais une grande danseuse. Nous donnerons une fête, ce soir, en ton honneur, et tu pourras là danser autant que tu le souhaites. Et tu pourras entendre nos frères te conter les histoires de notre peuple.
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Dhark - G.A.D.L.U.
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par Giggle » 14 Avr 2005 10:13
Que ne donnerai-je pas pour une danse et une bonne histoire ? Comment ai-je pu ne pas les rencontrer avant ? C'est sûrement le peuple le plus agréable que j'ai rencontré depuis longtemps.
Remarque, c'est pas très dûr quand on a passé des siècles à avoir des Mystes comme seul horizon.
-J'accepte ton offre généreuse avec plaisir, Ralko. Mais il va falloir que je me repose d'ici là, je suis essouflée...
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien ni aussi fatiguée. Je vais prendre soin d emon simulacra maintennt, j'ai volé son corps à cette pauvre fille, je pourrai au moins en prendre soin.
Remarque, c'est pas très dûr quand on a passé des siècles à avoir des Mystes comme seul horizon.
-J'accepte ton offre généreuse avec plaisir, Ralko. Mais il va falloir que je me repose d'ici là, je suis essouflée...
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien ni aussi fatiguée. Je vais prendre soin d emon simulacra maintennt, j'ai volé son corps à cette pauvre fille, je pourrai au moins en prendre soin.
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Giggle - Premier Croisé
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par Dhark » 14 Avr 2005 10:27
De jeunes enfants se pressent autour de toi, certains tendant vers toi des outres contenant une eau bienvenue pour ton organisme. Autour de toi, la foule, à l'exception des enfants, se disperse peu à peu et va vaquer aux activités quotidiennes d'un camp de nomades. A force d'observer ces gens, tu finis par réaliser que l'homogénéité que tu croyais le maitre mot de ce groupe de personnes n'est pas aussi complète que tu le pensais : tu remarques ainsi de petits détails d'habillement ou de coiffure qui te permettent de différencier plusieurs sous groupes distincts au sein du camp, trois , peut etre quatre en tout. Tu remarques également que Raklo, qui s'est éloigné quelque peu mais reste à portée de regard, semble bénéficier d'un statut spécialqui le place en dehors de chacun de ces groupes auxquels il semble pouvoir se méler sans distinction. Pas vraiment un chef, mais un individu "spécial" en tous cas...
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Dhark - G.A.D.L.U.
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par Giggle » 14 Avr 2005 10:50
spécial ? un mec débarque de nul part, m'explique que je suis un Néphilim et que lui il a pas suivi le kalo et tout et tout et moi, je le trouve "spécial" ?
L'eau et la bienvenue et je souris aux enfants.
J'aime les enfants pour leur spontanéité qui m'est si étrangère. Mais même le sourire que je leur fais ne me vient pas naturellement : la joie, la peine ou tout autre sentiment sont des choses que je ressent rarement et que je ne sais pas extérioriser de façon inconsciente.
C'est une des barrière que j'aimerai abattre entre eux et moi car la plaisir que j'ai à cotoyer des gamins est toujours sincère et ne s'est pas estompé au fil des ans.
Si l'un d'entre eux parle une langue que je comprend, je vais lui demander en riant qui est ce grand monsieur ténébreux là-bas pour les autres membres du camp (Ralko). Je demanderai aussi s'ils sont tous de la même famille vu qu'il y a l'air d'y avoir tout de même du monde ici.
Mais si ils me comprennent pas, je vais simplement les laisser me guider dans le camp.
Au fait, tu auras sans doute remarqué le comportement beaucoup plus posé, plus "faerim" du perso par rapport à son exubérance de l'époque moderne. Sa capacité à extérioriser s'est en fait développée plus tard, à partir de la Gallilée en fait et j'essaye de rendre ça, d'où un aspect peut être un peu plus psycho-rigide.
L'eau et la bienvenue et je souris aux enfants.
J'aime les enfants pour leur spontanéité qui m'est si étrangère. Mais même le sourire que je leur fais ne me vient pas naturellement : la joie, la peine ou tout autre sentiment sont des choses que je ressent rarement et que je ne sais pas extérioriser de façon inconsciente.
C'est une des barrière que j'aimerai abattre entre eux et moi car la plaisir que j'ai à cotoyer des gamins est toujours sincère et ne s'est pas estompé au fil des ans.
Si l'un d'entre eux parle une langue que je comprend, je vais lui demander en riant qui est ce grand monsieur ténébreux là-bas pour les autres membres du camp (Ralko). Je demanderai aussi s'ils sont tous de la même famille vu qu'il y a l'air d'y avoir tout de même du monde ici.
Mais si ils me comprennent pas, je vais simplement les laisser me guider dans le camp.
Au fait, tu auras sans doute remarqué le comportement beaucoup plus posé, plus "faerim" du perso par rapport à son exubérance de l'époque moderne. Sa capacité à extérioriser s'est en fait développée plus tard, à partir de la Gallilée en fait et j'essaye de rendre ça, d'où un aspect peut être un peu plus psycho-rigide.
Je vais mourir, je vais mourir.
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Giggle - Premier Croisé
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par Dhark » 14 Avr 2005 11:31
Spécial par rapport aux autres oui, les autre sont déjà spéciaux en soi. Tu remarques par exemple que les petits gamins qui t'entourent semblent fascinés par tes métamorphoses (pourtant assez peu visibles), certains plus agés les montrent du doigt au plus jeune qui les regardent d'un air fasciné, sans dégout ni hostilité apparente.
La plupart des gamins ne font que s'esclaffer ou te regarder avec un air d'incompréhension quand ils entendent tes paroles. Cependant, un des gamins, un peu plus agé que les autres (dans les 12-13 ans), hoche la tête vigoureusement, et te répond sur un ton un peu hésitant:
- Nous sommes pas de pareille famille. Nou sommes de ...plusieurs familles. Il cherche visiblement ses mots, n'arrive pas à exprimer tout ce qu'il souhaiterait dans son egyptien sommaire[/i]. Mais nous sommes même ...grande famille.[/i] Il semble assez insatisfait de sa dernière phrase, visiblement l'egyptien lui pose problème.
Il continue ensuite :
- Et Raklo est ... le Raklo. Il plisse les yeux et se mord l'intérieur des lèvres Il est ... celui qui suit.
La plupart des gamins ne font que s'esclaffer ou te regarder avec un air d'incompréhension quand ils entendent tes paroles. Cependant, un des gamins, un peu plus agé que les autres (dans les 12-13 ans), hoche la tête vigoureusement, et te répond sur un ton un peu hésitant:
- Nous sommes pas de pareille famille. Nou sommes de ...plusieurs familles. Il cherche visiblement ses mots, n'arrive pas à exprimer tout ce qu'il souhaiterait dans son egyptien sommaire[/i]. Mais nous sommes même ...grande famille.[/i] Il semble assez insatisfait de sa dernière phrase, visiblement l'egyptien lui pose problème.
Il continue ensuite :
- Et Raklo est ... le Raklo. Il plisse les yeux et se mord l'intérieur des lèvres Il est ... celui qui suit.
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Dhark - G.A.D.L.U.
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par Giggle » 15 Avr 2005 06:49
La Raklo ? Celui qui suit ? Bon, c'est déjà un début, je vais pas insister.
Je demande au gamin en expliquant avec les mains.
-On m'appelle Néferkaré. Et toi ?
Puis, je vais me trouver un coin où m'asseoir avec les enfants et je vais y rester à les regarder jouer. C'est pas comme si j'avais grand chose d'autre à faire et la chorégraphie royale peut bien attendre demain.
Je demande au gamin en expliquant avec les mains.
-On m'appelle Néferkaré. Et toi ?
Puis, je vais me trouver un coin où m'asseoir avec les enfants et je vais y rester à les regarder jouer. C'est pas comme si j'avais grand chose d'autre à faire et la chorégraphie royale peut bien attendre demain.
Je vais mourir, je vais mourir.
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Là haut, encore plus haut,
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Giggle - Premier Croisé
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par Dhark » 15 Avr 2005 11:25
Le gamin te répond :
Mon prénom est Lobo.
Les gamins restent auprès de toi et jouent entre eux, certains , parmi les plus jeunes notamment, te pressent de cris qui ressemblent à des questions mais que tu es bien en peine de comprendre. Lobo s'improvise traducteur, et te transmets, de façon assez maladroite, une foule de questions généralement incompréhensibles même après traduction, mais dont le sujet général semble être ce que tu as vécu durant ta vie d'"Ainé".
Mon prénom est Lobo.
Les gamins restent auprès de toi et jouent entre eux, certains , parmi les plus jeunes notamment, te pressent de cris qui ressemblent à des questions mais que tu es bien en peine de comprendre. Lobo s'improvise traducteur, et te transmets, de façon assez maladroite, une foule de questions généralement incompréhensibles même après traduction, mais dont le sujet général semble être ce que tu as vécu durant ta vie d'"Ainé".
Dernière édition par Dhark le 15 Avr 2005 13:22, édité 1 fois.
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Dhark - G.A.D.L.U.
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