par gogo » 28 Mars 2006 17:01
Jusqu'à mon arrivée au camp, je n'avais pas vraiment fait atention aux alentours : perdue que j'étais dans mes pensées, je gardais tout de même une part de mon attention tournée vers ce groupe dont je ne savais rien, et qui, peut-être, nous menait vers notre mort.
Cependant, je suis étonnée. Autour de nous, des gens qui nous connaissent pour ce que nous sommes, et qui n'en montrent aucune frayeur ni aucune haine. C'est pour cela qu'à présent je suis troublée, car jamais cela ne m'était arrivée.
On m'avait haï, on m'avait pourchassée, on m'avait maudite, mais jamais on ne m'avait montré de respect.
Donc je suis, je me contente de suivre, parfois tête basse de timidité quand je croise des regards amicaux, attitude sans commune mesure avec celle que je montrais jusque-là. depuis mon incarnation, c'est la première fois que je suis vraiment dépaysée.
Tout ça pour dire que je ne fais rien, et que je ne fais que suivre le mouvement.