Ces cours de Lune, et la stupidité habituelle que j'ai pu y voir, toutes ces mesquineries stupides sous couvert d'une réunion pacifique m'ont débecté au plus haut point, me retranchant plus encore dans mes idées de suicide.
Aussi, je compte devenir l'âme noire du Cardinal, sans forcément lui être totalement fidèle.
Faut bien ça pour mourir.
Dans les temps à venir, je vais enquêter sur toutes les petites "touches" cardinal-esques dans la politique exo et ésotérique, et recommencer à participer aux cercles littéraires cardinalistes, faire de l'anti-léchouille (pas de "que vous êtes un grand homme, Cardinal") tout en balançant un certain nombre de sous-entendus cardinalistes aini qu'ayant rapport à ces "touches", rien de trop visible, tout ça pour un jour avoir l'occasion de lui adresser la parole seul à seul (avec ses gardes) à la sortie du salon, où je lui annoncerai mon intention si tel est son désir de mettre ma personne, et ma lame, à son service, tout en me préparant à rétorquer en cas de ripostes ferret-ienne ou Monsieur-ienne, ou Vendôme-sque, que ces velléités rebelles sont à mettre sur le compte d'un ennui profond, et que la dernière trahison de monsieur (pas envers le roi, mais envers les gens qui se battaient pour lui quand il s'est barré) m'a laissé un arrière-gout déplaisant (ou en me préparant à défendre ma vie).
Bien entendu, je compte directement lui annoncer que je ne serai pas des plus fidèles, mais que si mission il me donne, durant l'accomplissement de cette mission je ne le trahirai pas. Laissant clairement entendre tout ce que ça indique, à savoir : si tu veux pas que je te trahisse, fais-moi bosser.
Et j'indique mon intérêt de revoir Milady pour me faire pardonner de l'affront que je lui ai fait subir.
Bon, si j'arrive pas mourir avec ça...
Prière de ne pas répondre que ça te déprime.